Canon AE-1 - ses optiques FD - ses accessoires

Pour m'aider à rédiger ce texte, je suis allée glaner des informations à droite et à gauche pour être certaine de ne pas dire des bêtises.
Parce que j'ai tout appris toute seule et ce qui était évident dans ma tête, ne l'était pas toujours pour tout le monde et ce n'est pas facile de l'expliquer avec des mots.
Toutes les photos de ce sujet, comme toutes les photos de ce forum, ce sont les miennes (à part celles des autres membres mais c'est indiqué).



Lors de son voyage en Chine, nous avions demandé à un collègue et ami (Lindsay) de nous ramener ce petit bijou.
Donc cet authentique Canon AE-1 vient directement de Hong-Kong avec la notice en anglais SVP !

Ce reflex et moi, une histoire d'amour qui a duré de 1978 à 1994, nous étions inséparables.

Le Canon AE-1 marqua son temps et toute une génération de photographes amateurs.

La Canon AE-1 était un priorité à la vitesse. Cette priorité vitesse, facile d'utilisation pour les amateurs fit beaucoup dans son succès. Le contrôle d'exposition était fait par une unité centrale.
Dans le viseur, il y avait un télémètre à coïncidence /microprismes.
Une aiguille indiquait l’échelle d'ouvertures. En haut de cette échelle, il y avait une zone rouge pour indiquer la surexposition. Une diode située au bas de l'échelle se mettait à clignoter en cas de sous-exposition ou pour indiquer que la vitesse choisie était hors du champ de couplage compte-tenu de la sensibilité du film. Un M se mettait à clignoter dès lors que l'objectif était positionné en mode manuel.
J'aimais bien jouer avec ça, j'en abusais même !

Parmi les premiers reflex à offrir une bonne fiabilité en exposition automatique, le CANON AE-1 a connu une longue carrière, jusqu'au passage intégral de Canon à la gamme autofocus EF à la fin des années 1980. Sa particularité, face à la génération de modèles permettant la priorité au diaphragmme, était de permettre l'automatisme par le choix de la vitesse.

Maintenant vous avez des logiciels informatiques qui font tout.

A l'époque, pour chaque effet, il fallait un filtre particulier.
(le porte-monnaie ne suivait pas et il fallait un gros sac pour transporter tout ça, sans parler des diverses manipulations)

Comme j'avais peu de moyens, en guise de filtres, je m'en fabriquais avec tout ce que j'avais à portée de mains : papier de bonbon, rideaux voilages, grimper dans le cerisier pour avoir une lumière diffuse pour un portrait, etc...

Il faut que je prenne le temps de scanner les photos argentiques prises avec tout ça.